Ce travail est une œuvre in situ dans la galerie provisoire de la Villa Arson à Nice. Cette installation à réuni une série d’oeuvres modélisées en 3D et imprimées ici sur adhésifs, qui fonctionne comme une collection. Cette collection d’objets, est une illusion. En effet, ce ne sont que des représentations d’objets traités de manière réaliste à l’aide de la tridimensionnalité. Ce travail d’installation est la continuation de travaux qui s’inspirent de l’univers cosmétique, et de notre rapport à la « beauté » standardisé et à une image arrêté et peu nuancée de la féminité. 

          Ces objets surréalistes flirtent avec l’univers des outils de cosmétique, mais également l’univers du sextoy. C’est qu’ils semblent cristalliser ce devoir qui est transmis aux femmes de toujours palier aux traces du temps pour rester désirable. Ce que je cherche à mettre en avant dans cette installation, c’est l’idée d’une représentation inatteignable. J’imprime ces images en trompe l’œil sur des adhésifs et je les colle de manière religieuse dans un espace entièrement rose. 

          Cet espace devient en quelque sorte un espace illusoire ou ne trônent que des représentations, il cristallise des symboles sociétaux de la féminité. Ces images sont comme coincées dans leur propre système de représentation, modèle inatteignable. On ne peut pas les toucher ni les attraper. Il existe une véritable barrière, frontière entre notre corps et ce qu’il est possible de faire avec et ces représentations.  

         Tout ça est une métaphore de l’impossibilité d’atteindre les standards idéalistes de la femme parfaite, qui est celle de la femme qui ne vieillit pas, de la Barbie etc.